dimanche 19 juin 2016

Brésil : La chute de la présidente Dilma Rousseff marque le début d'une offensive contre la classe prolétaire

Le processus de destitution de la présidente et la crise historique du Parti des travailleurs


Une nouvelle étape de la lutte des classes s'est ouverte au Brésil. Le pays traverse en ce moment la crise sociale et économique la plus grave de son histoire. Cette crise s'accompagne d'une très grave crise politique, conséquence des manœuvres antidémocratiques des partis de droite et du grand capital contre les droits des travailleurs. En même temps, cette crise est le produit de l'échec total du modèle de concertation et de « collaboration de classe » adopté par le Parti des travailleurs tout au long de ses 13 années au gouvernement.

– camarade André Ferrari, groupe Liberté, socialisme et révolution (LSR, section brésilienne du CIO)


La présidente du Brésil, Mme Dilma Rousseff, membre du PT (Parti des travailleurs), a été destituée de son poste par le sénat fédéral le 12 mai. C'est le vice-président Michel Temer, membre du Parti du mouvement démocratique du Brésil (PMDB), qui a été mis à sa place. Dilma se retrouve ainsi écartée du pouvoir, quelques jours après que le parlement ait voté par une écrasante majorité en faveur de l'ouverture de la procédure de destitution de la présidente.

Au moment de ces deux votes, le parlement et le sénat étaient présidés par des députés personnellement impliqués dans les scandales de corruption qui ont ébranlé le pays. Eduardo Cunha du PMDB, président du parlement, a vu son mandat lui être ôté par la Cour suprême fédérale quelques jours après le vote sur la procédure de destitution de Dilma.

Selon les règles de la procédure, Dilma Rousseff sera démise de ses fonctions pour une durée de 180 jours (six mois) avant que le sénat ne prenne une décision définitive concernant sa destitution. Les résultat du premier vote montrent déjà bien, cependant, que cette décision ne sera pas remise en question par le sénat fédéral rempli de politiciens de droite conservatrice extrêmement corrompus.

La chute de Dilma est la conséquence du revirement de position politique de certains partis de la droite traditionnelle, soutenus et encouragés par les plus importantes sections du grand capital. Cela faisait pourtant des années que ces partis donnaient une majorité au gouvernement PT au parlement national.

Jusqu'à la fin de l'an dernier, l'élite économique et politique s'attendait à ce que Dilma Rousseff soit capable de lancer les attaques et contreréformes contre les droits de la classe prolétaire exigée par la classe dirigeante afin de sortir le pays de la crise économique. Cette élite aurait préféré, si possible, éviter les turbulences et les troubles qui sont survenus suite à la destitution forcée de la présidente.

La position de Dilma était aussi de suivre une politique néolibérale – tout le contraire de ce qu'elle défendait au cours de sa campagne électorale de 2014, lorsqu'elle a battu par une faible marge le candidat de la droite, Aécio Neves du PSDB (Parti social-démocrate du Brésil). Elle espérait ainsi s'assurer le soutien de l'élite pour le reste de sa présidence.

Toutefois, la faiblesse du gouvernement Dilma s'est avérée trop importante au vu de la gravité de la situation du pays. L'aggravation de la crise économique, la croissance du chômage (qui touche déjà 10 millions de personnes), l'adoption d'une politique d'ajustement fiscal et les attaques sur les droits des travailleurs ont fait de Dilma un des chefs d'État les moins appréciés de l'histoire du Brésil.

C'est dans le contexte que l'« Opération lavage », qui visait à enquêter sur toute une série de scandales de corruption impliquant des personnalités du gouvernement PT et menée par le juge Sérgio Moro, a eu un effet explosif sur l'opinion publique.

La crise économique, les coupes budgétaires réalisées par le gouvernement et les scandales de corruption ont fait perdre à Dilma le soutien de chaque couche de la population. Le mécontentement passif qui vivait dans la société a permis à la droite d'intervenir en mobilisant de larges couches de la classe moyenne dans des manifestations comptant des centaines de milliers de gens. C'est la première fois depuis des décennies que la droite a pu organiser des manifestations d'une telle ampleur au Brésil.

Étant donné ces facteurs, le gouvernement de Dilma n'avait pas la force de mettre en œuvre la politique antisociale attendue de la part d'importantes couches de la classe dirigeante. Depuis le début de cette année surtout, le noyau du grand capital – les plus grandes banques privées de la Fédération industrielle de l'État de São Paulo – a décidé de se mettre en campagne pour la destitution de Dilma, sans payer trop d'attention aux contraintes légales de la chose.

Cette cabale a employé la moindre manœuvre antidémocratique potentiellement envisageable, y compris des pratiques totalement mafieuses de la part du président du parlement afin de garantir le résultat souhaité. L'accusation formelle contre Dilma Rousseff, le crime dont elle serait responsable et qui sert à justifier sa destitution, est son implication supposée dans des plans de corruption, y compris des surfacturations pour des projets publics et des « maquillages » dans la comptabilité de ces projets.

Trois millions de Brésiliens, mobilisés par les partis de droite, ont marché
dans tout le pays pour la destitution de Dilma

Histoire du PT au pouvoir

Jusqu'au dernier moment, Dilma a tenté de convaincre les grands capitalistes que son gouvernement serait capable de mettre en œuvre la politique néolibérale qui était exigée de lui. Certaines des dernières mesures adoptées par le gouvernement avant sa chute ont été d'importantes attaques contre des pans entiers de la classe prolétaire.

Ces mesures comprenaient l'ouverture de l'économie à des entreprises étrangères pour l'exploration de gisements pétroliers et la renégociation des dettes de l'État, accompagnées de brutales coupes budgétaires, privatisations et attaques. On a ainsi vu une nouvelle loi « antiterroriste » qui permet désormais de criminaliser les mouvements sociaux.

Il est important de remarquer qu'un des derniers décrets pris par Dilma en tant que présidente a été l'ouverture d'un barrage hydroélectrique à Belo Monte, en Amazonie. Il ne s'agit de rien de moins que de la destruction de certains des plus importants biotopes de la planète, couplée d'une attaque brutale sur les peuples autochtones de la région.

Malgré cela, on a également vu de grandes manifestations contre la destitution de la présidente, partant essentiellement de l'idée que c'est à un véritable coup d'État auquel nous sommes en train d'assister, ce qui représente une attaque contre la démocratie.

Le PT, « Parti des travailleurs », a utilisé l'argument du coup d'État de manière exagérément rhétorique, pour tenter de pallier au fait qu'il est virtuellement impossible de défendre le bilan de Rousseff. Il reste vrai que les manœuvres antidémocratiques utilisées pour faire tomber le gouvernement sont en train de créer un grave précédent pouvant ouvrir la voie à des attaques encore plus dures sur les droits de la classe prolétaire et des peuples opprimés.

Déjà lorsque, au début de l'année, Lula (l'ancien président PT et un des leaders historiques du mouvement ouvrier au Brésil) avait été menacé d'emprisonnement, on avait assisté à une certaine radicalisation (surtout dans les discours) de la part des dirigeants du PT et des mouvements sociaux sous son contrôle, tels que la Centrale unique des travailleurs (CUT), la principale fédération syndicale.

Lula avait alors déclaré que c'était là la fin de son attitude de « paix et d'amour » qu'il avait adoptée auparavant. Des milliers de vieux militants ont été secoués par une vague d'enthousiasme pour la lutte historique, reflétant les racines sociales historiques du PT. Cependant, cela n'a duré que quelques jours. Lors de la manifestation de masse à São Paulo le 18 mars, Lula a provoqué l'effet inverse en annonçant qu'il serait prêt à rejoindre le gouvernement Dilma en tant que ministre pour « renégocier un nouveau pacte » avec le PMDB (le parti d'Eduardo Cunha et du vice-président Michel Temer, devenu entretemps président par intérim), afin d'empêcher la destitution de Dilma.

Malgré le mouvement de masse contre ce « coup d'État » constitutionnel, Dilma, Lula et le PT ont démontré qu'ils sont incapables de mener la moindre lutte jusqu'au bout. Car cela voudrait en effet dire d'adopter un programme complètement opposé à la politique mise en place par le gouvernement Dilma, même au cas où la destitution de Dilma serait annulée dans six mois.

Le principal obstacle qui nous empêche de lutter contre la droite et ses manœuvres antidémocratiques est le caractère même du gouvernement Dilma et de la direction du PT.

D'importantes couches de la classe prolétaire qui, historiquement, considérait le PT et Lula comme le point de référence historique, sont maintenant en train de tirer la conclusion que le PT et Lula sont incapables de mener la lutte contre la droite. Ces travailleurs veulent voir la fin de la politique de conciliation de classes qui a mené à une défaite pour la classe prolétaire.

Manifestants pro-Dilma : « Non au coup d'État ! »

Le gouvernement Temer adopte une politique néolibérale très dure

Un des facteurs qui a poussé une section de la classe capitaliste brésilienne à maintenir Dilma au pouvoir jusqu'à la fin de l'année passée est le fait que Michel Temer, le nouveau président par intérim, n'a aucune base sociale : il y a très peu de chances qu'il parvienne à diriger un gouvernement stable. Temer a toujours été moins populaire que Dilma. Son nom sent la corruption ; il fait d'ailleurs partie des personnalités autour desquelles une enquête est menée dans le cadre de l'« Opération lavage ».

C'est pour cette raison que certaines sections de la classe dirigeante ont défendu une position exigeant la démission conjointe de la présidente et du vice-président dès 2014, vu les irrégularités financières lors de la campagne électorale. Cela aurait entrainé de nouvelles élections, ouvrant la possibilité pour l'élection d'un nouveau président avec une plus grande base de soutien afin de mettre en œuvre les contreréformes exigées par la classe dirigeante.

L'option de nouvelles élections peut être utilisée dans des situations extrêmes telles que la chute du gouvernement Teller. En ce moment, la classe dirigeante brésilienne dans son ensemble, de concert avec l'impérialisme américain, mise tout sur le gouvernement Temer en espérant qu'il soit capable d'accomplir les attaques profondes que la classe dirigeante dans son ensemble veut voir mises en place.

D'ailleurs, le fait que Temer n'ait aucune base sociale et n'ait pas la moindre prétention de participer aux élections de 2018 n'est pas forcément un problème pour la classe dirigeante. Dans un certain sens, au contraire : la classe dirigeante, à ce stade, ne veut plus d'un gouvernement qui cherche à jouer les négociateurs dans les conflits de classes en cours de développement. Pour cela, elle avait besoin du PT. Ce que la classe dirigeante veut maintenant, c'est un poing de fer pour faire passer les attaques brutales exigées par la gravité de la crise de leur point de vue de classe. C'est pour cette raison que Temer peut compter sur le soutien de la classe dirigeante.

Les premiers jours du gouvernement Temer ont été marqués par une avalanche d'annonces de nouvelles mesures politiques, incluant de nombreuses nouvelles attaques sur les conditions de vie de la classe prolétaire et des pauvres. Le plan à court terme, qui est déjà en train d'être mis en place, est d'accomplir d'importantes contreréformes dans les plus brefs délais. C'est ainsi qu'on va voir la fin du financement de l'État fédéral pour les soins de santé et l'enseignement, ce qui permettra des coupes drastiques à tous les niveaux. Le ministère de la Santé a déjà annoncé que l'accès universel au système de santé publique en tant qu'obligation d'État sera remis en question, comme ça a été le cas en Grèce.

Il y aura une révision de la politique en matière de conditions de travail qui mènera pratiquement à la restauration de l'esclavage (un phénomène qui, d'ailleurs, existe toujours dans certains endroits du Brésil). Un nouveau tour de privatisations est également prévu. Toutes ces mesures proposées par le nouveau gouvernement représenteront un véritable pas en arrière pour la classe prolétaire.

Le gouvernement a aussi annoncé l'annulation du projet de construction de 10 000 logements sociaux qui avait pourtant commencé. Cela va directement affecter les mouvements sociaux qui avaient arraché cette concession suite à une lutte contre le précédent gouvernement.

Suivant la doctrine de Machiavel, selon qui « fais en une seule fois tout le mal que tu as à faire », le gouvernement tente maintenant de faire passer autant de lois et d'attaques que possible pour son programme contreréformiste au cours des quelques mois qui suivent sa prise du pouvoir. Le problème est que la réaction de la population est déjà explosive. L'instabilité et l'acuité des conflits vont s'accroitre au cours des jours ou semaines à venir.

Michel Temer, président par intérim sans éclat, destiné à un plan
de contreréformes « kamikaze » ?

La lutte dès le début du gouvernement Temer

Contrairement à la période des années '1990 au cours de laquelle différents gouvernements néolibéraux, comme celui de Fernando Henrique Cardoso au Brésil, ont été installés en Amérique latine, il n'y a aujourd'hui aucun soutien populaire en faveur des mesures proposées telles que la privatisation ou la dilution du secteur public. Les nouveaux gouvernements de droite arrivés récemment au pouvoir dans cette région ont tous pris les commandes suite à la faiblesse et au manque d'alternative proposée par les gouvernements de « centre-gauche ». Ce genre de gouvernement est extrêmement instable.

Michel Temer est déjà confronté à des marches quotidiennes, dont certaines spontanées, visant à dénoncer la légitimité des attaques qu'il a déjà annoncées.

Dès le 12 mai, premier jour du gouvernement Temer, le Front du peuple sans peur, dirigé par le Mouvement des travailleurs sans toit, a convié un meeting de milliers de gens à São Paulo sous le slogan « Temer, never ! Sortez dans la rue pour défendre vos droits ! » Ce meeting a été suivi par des marches dans tous les États du Brésil au cours des jours suivants.

La jeunesse, y compris les élèves, a occupé les écoles et est descendue dans les rues. Les jeunes deviennent de plus en plus politisés au cours de la lutte contre Temer. Les travailleurs du secteur public sont déjà engagés dans une lutte contre les coupes mises en place au niveau régional : on a par exemple la grève du personnel de l'enseignement à Rio de Janeiro. Et les nouvelles coupes budgétaires viseront bientôt les employés du gouvernement fédéral.

La dissolution du ministère de la Culture par le nouveau gouvernement va certainement entrainer une explosion de la lutte de la part des artistes, des intellectuels et de larges sections de la jeunesse. Les bureaux du ministère de la Culture, désormais fermés, sont déjà occupés par des étudiants en art.

La gravité de la situation est telle qu'il ne peut être exclu que les fédérations syndicales oomme la CUT et autres, après des années de passivité, se verront forcées d'appeler à la grève générale contre la politique de Temer.

Le slogan du jour pour unifier l'ensemble de ces mobilisations est « Temer dégage ! ». La CUT et les organisations proches du PT insistent pourtant, quant à elles, sur le slogan « Non au coup d'État », ce qui suggère de manière indirecte que Dilma pourrait et devrait revenir au pouvoir.

Cependant, de nombreuses autres organisations appellent à ce que de nouvelles élections soient organisées une fois que Temer sera parti. Elles appellent également à organiser de nouvelles élections législatives couplées aux présidentielles, afin de réélire le parlement.

Le problème est que le système politique établi par la constitution de 1988 est fixe et n'offre pas vraiment les conditions minimales requises pour que la gauche socialiste puisse représenter une alternative sérieuse. C'est pour cette raison qu'a débuté un début autour de l'idée d'une nouvelle assemblée constituante afin de réformer le système politique.

Le Mouvement des travailleurs sans toit en action pour le « pouvoir populaire »

Le PSoL et la gauche

Le PSoL (Parti du socialisme et de la liberté), un parti de gauche large au sein duquel travaillent les camarades du CIO au Brésil, a beaucoup accru son autorité pendant cette crise, du fait de la position adoptée par lui au cours de la procédure de destitution de Dilma Rousseff : tout en réitérant son opposition de gauche au gouvernement de Dilma et en attaquant la politique menée par Dilma, ses députés au parlement ont néanmoins correctement voté contre la destitution de Dilma au parlement et au sénat.

Bien que, dans de nombreuses situations, les figures publiques du PSoL auraient pu plus se démarquer du PT, le PSoL va certainement grandement progresser au cours des élections municipales d'octobre. Cependant, il y a un risque que le PSoL décide de former des alliances avec le PT sur le plan local, ce qui serait incorrect.

Malgré toutes les faiblesses montrées par la direction du PT, les mobilisations contre la destitution ont, dans une certaine mesure, permis au PT de montrer une nouvelle image de lui, plus combative. Cela ne représente cependant pas le moins du monde un changement authentique dans la politique ou le caractère du PT.

Il est crucial de construire une alternative socialiste à la gauche du PT. Si cela n'est pas fait, le vide politique qui existe pourrait être occupé par une autre force politique, qui ne sera pas capable de mener la lutte contre Temer jusqu'à une victoire. L'idée du PT est de s'allier avec d'autres partis de « gauche » ou de centre-gauche et avec les mouvements sociaux. Le PT espère faire cela via son Front populaire brésilien, en proposant Lula comme candidat aux élections présidentielles de 2018.

Cependant, ce qui est vital pour faire avancer la lutte pour une alternative de gauche socialiste est la construction d'un front des travailleurs de gauche socialiste capable d'unir les partis et les mouvements sociaux qui n'ont pas participé au gouvernement PT.

D'autres secteurs de la gauche socialiste ont fini par se retrouver isolés des récentes luttes. Par exemple, le PSTU (Parti socialiste des travailleurs unis) a adopté le slogan « Dégagez-les tous » –  y compris Dilma donc. Mais en faisant cela, ce parti a été assimilé à la droite qui s'efforce de faire partir Dilma. Le PSTU n'a pas remarqué que la destitution de Dilma a changé la situation et ouvert de nouvelles perspectives pour encore plus d'attaques contre la classe prolétaire. Sa priorité a été de critiquer et d'attaquer les partis et mouvements qui, sans pour autant soutenir Dilma, ont rejoint la lutte contre les tentatives de la droite de la voir destituée.

Une des conséquences de cette position a été l'isolation du CSP-Conlutas, une organisation syndicale dirigée par le PSTU. Cette confédération a un grand potentiel de croissance, mais a à présent échoué à faire avancer la lutte : au contraire, sa position l'a fait reculer. Le PSTU a souffert de nombreuses scissions et traverse en ce moment une phase d'intenses débats autour de la position de sa direction.

Une nouvelle période de la lutte des classes s'est ouverte. Ces conflits vont créer des occasions pour la construction d'une nouvelle gauche socialiste, plus forte que le PT. Le groupe LSR, section brésilienne du CIO, se bat pour la construction d'une telle alternative.


Le groupe Liberté, socialisme et révolution, section du CIO au Brésil, dit :

  • Dégageons Temer et son programme d'attaques sur les travailleurs et la masse de la population !
  • Pas un moment de répit pour ce gouvernement illégitime !
  • Non à l'ajustement fiscal et autres plans de contreréformes visant les pensions ou les droits des travailleurs, non aux attaques sur les travailleurs et les masses prolétaires !
  • Pour une révolution dans le système politique, pour des élections générales organisées sur une base vraiment démocratique !
  • Pour une assemblée constituante du peuple afin de révolutionner le système politique !
  • Mobilisons pour une grève générale pour vaincre la droite et défendre nos droits !
  • Pour une assemblée nationale des travailleurs, organisée à la base !
  • Pour une solution anticapitaliste et socialiste à la crise !
  • Défendons tous les emplois, tous les salaires et les services publics !
  • Ouvrir une enquête sur la dette publique et suspendre tout versement en attendant sa conclusion !
  • Nationalisation des secteurs stratégiques de l'économie et planification sous le contrôle et la gestion démocratiques des travailleurs !
  • Pour un front de la gauche socialiste et des travailleurs !
  • Pour une lutte unie du PSoL, du PSTU, du PCB, du MTST, du CSP-Conlutas, de l'Intersyndicale et de tous les autres mouvements sociaux !
  • Bâtissons une force alternative pour la classe prolétaire !


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