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– Jules Konan, groupe sympathisant du CIO en Côte d'Ivoire
dimanche 29 septembre 2013
Égypte : vers une 3ème révolution ?
Égypte : le principal syndicat indépendant menace d’une 3ème révolution ouvrière
Après que le gouvernement ait annoncé
ces derniers jours un quasi doublement du salaire minimum pour les
fonctionnaires (un triplement par rapport à la situation d’avant la
révolution de 2011), la principale confédération syndicale indépendante,
Efitu, a exprimé tout son scepticisme et sa colère, disant que c’était
trop peu et trop tard, menaçant d’une “troisième révolution” ouvrière, si
le gouvernement ne tenait pas compte des réelles revendications
populaires. En effet, la revendication de 1200 LE était une demande qui
date de 2008 mais depuis, une très forte inflation, de souvent 10 % par an, a rendu cette revendication totalement dépassée. Par ailleurs cette
mesure pourrait inclure un certain nombre de primes existantes, ce qui
réduirait la hausse promise à pas grand chose. Enfin, le gouvernement ne
semble pour le moment pas vouloir étendre cette hausse au privé qui
forme les deux tiers du prolétariat égyptien .
En effet, la
répression des Frères musulmans par le nouveau gouvernement militaire et la menace de leur dissolution, ont
amené à la fermeture ou à la disparition de nombre de leurs activités
caritatives en matière de santé, école, ou vente de produits de première
nécessité à bas prix, pénalisant un peu plus des millions d’égyptiens
parmi les plus pauvres.
Malek Bayoumi, le nouveau président de l’Efitu, après que son ancien dirigeant, Kamel Abou-Aita, soit devenu l’actuel ministre du Travail, a déclaré : « J’avertis le gouvernement. S’il ne tient pas compte des demandes ouvrières [...] il y aura une troisième révolution ouvrière – dans les usines, contre le gouvernement, partout ». Plusieurs autres groupes opposants ont déclaré conjointement à l’Efitu que les promesses gouvernementales ne sont que du bluff pour repousser et retarder l’explosion de la colère ouvrière qui gronde et fait peur à l’armée, dont les grèves dans la sidérurgie à Suez et dans le textile, notamment à Mahalla à la fin de l’été, et encore aujourd’hui dans diverses usines ont montré le potentiel et l’imminence.
Dans le même temps, complétant ce retour de la question sociale sur le terrain politique, bien des figures connues de la révolution de 2011 comme Ahdaf Soueif, Ahmed Maher, Haitham Mohamadei, Rabab El-Mahdi, Hatem Tallima, Mohamed El-Baqer, Mostafa Shawki, Ali Ghoneim, Mohamed Youssef et Alaa Abdel Fatah, ont annoncé la naissance d’un nouveau Front (le Front du chemin révolutionnaire) déclarant se battre tout à la fois contre l’armée et les Frères musulmans pour la justice sociale, regroupant le Front démocratique du 6 avril, le Mouvement de la jeunesse du 6 avril, Le Parti de l’Égypte forte, les Socialistes révolutionnaires, le mouvement de jeunesse Justice et Liberté, et un certain nombre de personnalités révolutionnaires.
mardi 17 septembre 2013
Afrique du Sud : un an après le massacre de Marikana
Tant les capitalistes que la classe des travailleurs se préparent à des troubles sans précédent
Le 16 aout 2012,
à Marikana, une ligne sanglante a été tracée dans le sable
politique de l’Afrique du Sud après que la police ait
froidement abattu 34 grévistes et blessé 78 autres. Les
quelques secondes de ce massacre qui sont passées à la télévision
ont démoli des décennies d’illusions soigneusement entretenues
par le gouvernement de l'ANC (le Congrès national africain, le
parti de Mandela, Zuma et Mbeki) et l'État capitaliste. Ce recours
de l'État à la forme la plus brutale de répression contre les
grévistes de l’entreprise minière britannique Lonmin a mis en
branle une nouvelle période de révolution et de contre-révolution
dans le pays.
Un an plus tard,
l'offensive des patrons des mines contre les emplois et les droits
des travailleurs ne cesse de prendre de l’ampleur. Mais les leçons
du massacre de Marikana sont profondément enracinées dans la
conscience de millions de travailleurs et de jeunes, et cela prépare
le terrain pour de plus amples bouleversements axés autour de
l'industrie minière, le secteur économique central du pays.
Article par
Liv Shange, dirigeante du Democratic Socialist Movement
(CIO-Afrique du Sud)
jeudi 12 septembre 2013
Histoire : « I have a dream » – 50 ans après
50ème anniversaire de la marche sur Washington pour l'emploi et la liberté
« L'ampleur
de la mobilisation de cette chaude journée d'aout 1963 était
sans précédent : partout on sentait cette ambiance joyeuse,
confiante, enthousiaste. Les gens étaient venus des quatre coins du
pays, de nombreux militants, noirs tout autant que blancs, au cri de
“Liberté maintenant !” » – Jack O'Dell, militant
syndical et citoyen
Ce 28 aout 2013,
on commémorait le 50ème anniversaire de la marche historique
sur Washington pour l'emploi et la liberté. C'est lors de cette
marche, devant une foule de 250 000 personnes, que
Martin Luther King a entonné son célèbre discours
« I have a dream » (« J'ai un
rêve »), sur les marches du mémorial à Abraham Lincoln.
Dans cet article, notre camarade Eljeer Hawkins, militant du groupe Socialist Alternative
(CIO États-Unis), nous explique le contexte et les répercussions
de cet évènement.
vendredi 6 septembre 2013
Syrie : Obama bat le tambour de guerre
Non à l'intervention impérialiste !
Tous les sondages
montrent que la majorité est opposée à une intervention militaire
impérialiste.
Article par
notre camarade Per-Åke Westerlund, dirigeant du Parti de
résistance socialiste (CIO-Suède)
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