De
nombreuses questions restent posées
Bientôt
un mois depuis que Blaise Compaoré est tombé au Burkina,
chassé par une révolte populaire sans précédent dans l'histoire
de ce pays. Ce mouvement a mis un terme à 27 ans de dictature
sanguinaire et fait perdre à l'impérialisme un de ses plus surs
soutiens dans la sous-région. Avec la mise en place d'un
gouvernement de transition à charge d'organiser les élections d'ici
un an, on a vu les différentes forces se positionner et
beaucoup de choses se clarifier.
Cependant,
beaucoup de points d'interrogation demeurent, et notamment la
question de quelle alternative construire aujourd'hui, dans le
Burkina d'après-Blaise. Il convient également d'attirer l'attention
sur certains dangers qui risquent de se poser pour le mouvement
populaire, et de discuter de l'orientation et des formes
d'organisation à adopter pour continuer la lutte, en plus de la
question de ce que signifierait une « prise du pouvoir »
pour les révolutionnaires que nous sommes.
Dossier par Jules Konan (CIO-CI), en partenariat avec nos reporters au Burkina Faso