lundi 29 août 2016

Moyen-Orient : Le « califat » en déclin du groupe EI

Les « solutions » de l'impérialisme ne sont pas des solutions du tout !


Cela fera bientôt deux ans que les États-Unis ont lancé leur opération « Détermination absolue » contre le groupe État islamique en Iraq et Syrie. Le président des États-Unis, Barack Obama, s'est d'ailleurs récemment vanté du soi-disant succès de sa campagne. Même s'il n'y a pas vraiment moyen de vérifier que les données avancées par le Pentagone et autres sources gouvernementales, il est indéniable que EI a perdu d'importants territoires de son pseudo-califat au cours de ces derniers mois, perdant en même temps un grand nombre de combattants, d'armes et de sources de financement.

La coalition dirigée par les États-Unis a chassé EI de la ville syrienne de Manbij il y a une semaine, coupant ainsi EI d'une de ses plus importantes routes d'approvisionnement. On a vu lors de cette conquête des scènes de liesse parmi la population locale : les hommes coupaient leurs barbes, les femmes brulaient leurs niqabs. Cette nouvelle perte pour EI vient compléter une série de plus en plus longue de défaites imposées à ce groupe en Syrie comme en Iraq.

Mais le discours d'Obama ne va certainement pas susciter le moindre espoir pour les très nombreux Iraqiens et Syriens qui ont vu leurs parents, leurs amis et leurs voisins perdre leur vie ou être atrocement blessés en tant que « dégâts collatéraux » de la campagne de bombardements intensive. On voit clairement apparaitre l'hypocrisie de l'impérialisme lorsque les dirigeants occidentaux prétendent se soucier des pertes de vie infligées par les attaques d'EI mais imposent en même temps un mur de silence face au bilan croissant du nombre de morts civiles provoquées par les milliers de bombes qu'ils balancent au Moyen-Orient.

– camarade Serge Jordan, CIO

mardi 23 août 2016

Zimbabwé : Mugabe dégage !

Une révolte de masse qui ébranle le régime dans ses fondations


Le Parti ouvrier et socialiste d'Afrique du Sud salue les travailleurs et les jeunes du Zimbabwé pour leur courage et pour leur détermination dans leur résistance contre la dictature du régime de Robert Mugabe. 

Nous condamnons la déclaration du secrétaire général de l'ANC qui décrit cette révolte des masses comme étant l'œuvre de « forces obscures » : cela ne fait que démontrer que l'élite dirigeante de l'ANC considère les masses zimbabwéennes avec le même mépris qu'elle a pour son propre peuple en Afrique du Sud. Pour ce régime, comme pour le régime de l'apartheid avant lui, la population est incapable de comprendre son oppression et de se dresser contre elle. 

En vérité, les « forces obscures » qui ont poussé le peuple à la lutte ne sont personne d'autre que le chômage, la misère, la corruption et l'effondrement de l'économie orchestrés par le régime capitaliste ZANU-PF lui-même.

Déclaration du Parti ouvrier et socialiste d'Afrique du Sud (section sud-africaine du CIO)

jeudi 18 août 2016

CI : Hausse du prix de l'électricité

Réponses à quelques contrevérités


La cherté de l'électricité qui s'aggrave de facture en facture ne manque pas de susciter la controverse en même temps que la colère. Au vu des récents évènements dans ce pays et des discours qu'on entend de part et d'autre pour nous présenter autant de soi-disant « solutions », il nous semble indispensable de relever ces différents arguments point par point :

« – Le gouvernement a pris en compte les doléances des populations
– Le courant est cher parce qu'on en vend à l'étranger
– Quand la CIE augmente ses factures, c'est la France qui nous prend notre argent
– La facture doit augmenter pour encourager le privé à faire les investissements
– La libéralisation est la solution
– On ne peut rien faire contre la CIE parce que l'État a signé un contrat
– La nationalisation n'a pas marché dans le passé, c'est justement pourquoi on avait libéralisé » –– autant de phrases qu'on entend et qui sont fausses. C'est à ces différents thèmes que nous répondons pour rétablir la vérité, avant de proposer notre propre slogan : « renationalisation immédiate de la CIE sans rachat ni indemnité, sous contrôle des travailleurs et des usagers ».