Gaoussou l'intouchable !
Gaoussou Touré, notre
bien-aimé ministre des Transports depuis le temps Ouattara, malgré
les bruits qui courent, les contestations çà et là face à ses
décisions impopulaires, la grogne de la population contre les lois
de l'individu, la permanence du chaos dans le transport en général,
se maintient contre vents et marées, dans le gouvernement.
– camarade Zova, CIO-CI
Neveu de Henriette Dagry
Diabaté qui, lui-même, nomme à tous les postes-clés de son
ministère des membres de sa famille au gré de ses humeurs, et
sous-traite les services de son ministère à d'autres membres de la
même famille – comment comprendre qu'un instituteur soit
nommé à la place d'un inspecteur du transport ayant servi des
années ?
Mais c'est la
caractéristique spécifique de l'homme. Aujourd'hui, tous les
services techniques du ministère du Transport, qui existent depuis
l'indépendance de la Côte d'Ivoire, sont octroyés à la société
Quipux, pourtant au départ censée simplement jouer un rôle
technique, à l'instar de Starten, comme ce fut le cas depuis en Côte
d'Ivoire. Les mises à disposition des cadres de l'État et
rétrogradations des techniciens du secteur du transport se succèdent en désordre. Mais pourquoi tout donner à Quipux ? Une source crédible
au ministère nous a révélé que l'attitude de notre ministre n'est
pas accidentelle. En effet, Quipux, une société venue de Colombie
(pays réputé pour les assassinats de syndicalistes et pour servir
de base arrière états-unienne en Amérique du Sud, toujours prête
à organiser des coups d'État et rébellions contre ses voisins trop
« indépendantistes »), a été engagée en Côte
d'Ivoire fin 2014 avec 10 % pour le directeur général,
40 % pour les actionnaires colombiens et 50 % pour l'épouse
du sieur Gaoussou.
Comme le rôle confié à
cette entreprise « technique » dans l'établissement du
permis de conduire est encore bien réduit, le ministre veut faire de
la place pour permettre à Quipux d'occuper plus de terrain au niveau
des soi-disant services à la population. Le ministre décide donc de
court-circuiter tous les services techniques de l'État et de les
transférer à l'entreprise fétiche de sa tendre épouse. Il faut
donc pour lui balayer tous les inspectorats du transport,
c'est-à-dire : le service d'authentification, le service de
contrôle du permis de conduire, le service d'évaluation du code de
la route, le service de conduite, etc., etc. Bref, c'est une véritable privatisation de l'ensemble du ministère à laquelle nous assistons ici.
Voici pourquoi des
instituteurs sont affectés depuis quelques jours à des fonctions
qui ne sont pas les leurs, pourquoi le personnel technique est
rétrogradé, et pourquoi on annonce aux Ivoiriens de venir changer
de permis de conduire contre leur gré, tandis qu'au même moment,
l'anarchie généralisée dans le secteur des transports se poursuit,
pour le plus grand bonheur des propriétaires de gbakas,
taxis-compteurs, etc. et les agents qui encaissent les petites
commissions des gnambrôs. Tandis que les Ivoiriens sont pris entre
embouteillages, accidents mortels et frais administratifs
injustifiés.
C'est le lieu pour nous
ici de dire aux camarades qu'une telle attitude de nos gouvernants a
un intérêt, dans la mesure où c'est une interpellation à nous
organiser afin de ne plus nous laisser faire. Le mutisme engendrant
l'abus. Vous êtes victimes ? Rejoignez-nous !
Pendant ce temps, l'anarchie continue dans les transports |
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