Vœux
de bonne année et bilan du CIO-CI
Chers
camarades, chers militants,
Une
année nouvelle s'ouvre en Côte d'Ivoire. C'est l'occasion de
souhaiter à tous nos lecteurs une bonne et heureuse année et un peu
de bonheur et de paix en compagnie de leurs proches, malgré la
tempête qui souffle en ce moment à travers le monde – et qui
n'est malheureusement pas prête de s'arrêter.
En ce début d'année, il est de tradition de s'arrêter un peu pour faire le bilan de l'année écoulée. C'est ce que nous vous invitons ici à faire avec nous.
Le
monde
À
l'échelle mondiale, l'année 2014 a été une année de
“réaction modérée”, avec la montée de forces d'extrême-droite
en Europe lors des élections (au Royaume-Uni, en France, en Suède,
en Grèce…), mais aussi et surtout au Moyen-Orient avec l'État
islamique, la dislocation de la Libye et un nouveau bain de sang à
Gaza, avec aussi la confiscation de la révolution ukrainienne par
différentes forces réactionnaires pro-impérialistes (pro-Occident
ou pro-Russie) et celle de la révolution égyptienne par la
consolidation du régime de Sissi.
On
voit également la crise s'approfondir en Europe, avec une véritable
désindustrialisation et le retour de phénomènes que l'on croyait
définitivement cantonnés au « Tiers Monde » :
catastrophes climatiques, assassinats de manifestants, ethnicismes,
délestages, misère de masse… et virus ébola ! Et les
discussions sur la disparition possible de l'euro ont repris.
Au
même moment, on a vu les germes d'une nouvelle résistance et de
nouveaux brillants mouvements populaires aux États-Unis, en Chine
(Hong Kong), à Taïwan, au Brésil, en Turquie, en
Afrique du Sud, au Burkina Faso, et tout dernièrement
en Belgique et en Russie. L'année 2015 nous en promet plus
encore.
L'Europe : une reprise de la lutte après la démoralisation
Si
la classe prolétaire européenne, qui reste l'une des plus
puissantes et des plus avancées du monde, est restée en retrait
cette année, c'était essentiellement dû à la grande
démoralisation vu l'échec de toutes les luttes massives qui ont été
menées après la première vague de la crise, dans les années
2008-2010. Ainsi, la Grèce a été ébranlée depuis le début de la
crise par pas moins de 34 journées de grève nationale, et
malgré tout, 60 % de la population y vit désormais sous le
seuil de pauvreté qui y est de moins de 200 000 francs par
mois.
Mais
en Europe comme en Côte d'Ivoire, sous le calme apparent en surface, la colère gronde à
l'intérieur, et les jeunes, les travailleurs et les militants de
gauche sont en train de réfléchir à de nouvelles méthodes
d'organisation. Car aucun des problèmes fondamentaux n'a été
résolu : toutes les raisons de la colère sont toujours bel et
bien présentes.
En Europe comme en Côte d'Ivoire, ce n'est pas par manque de combativité que les
différents mouvements ont échoué, mais par manque d'organisation
et surtout, par manque d'une direction combative offrant une
véritable stratégie, une alternative politique à l'austérité
sans fin, et prête à aller jusqu'au bout.
Dans toute une série de
pays (Espagne, Portugal, Grèce, Italie, France, Irlande…) la
raison de l'arrêt des mouvements vient surtout de la direction des
syndicats bureaucratique, réformiste et/ou corrompue, pour qui la mobilisation n'est qu'une monnaie d'échange servant à ajouter un poids aux négociations avec les patrons plutôt qu'une force en soi. Pour ces dirigeants, marcher ou grèver ne sert qu'à fatiguer un peu les militants, leur donner l'impression d'avoir lutté ; et sitôt leur journée de grève prestée, les dirigeants retournent s'asseoir dans
leur bureau bien à leur aise. Là aussi, l'analogie peut être faite avec la situation en Côte d'Ivoire, même si les conséquences ont été bien plus tragiques pour notre pays.
Un
cap sera cependant sur le point d'être franchi cette année avec la
possibilité de victoire de nouvelles forces de gauche antiaustérité,
comme Syriza en Grèce (élections le 21 janvier) ou Podemos en
Espagne (élections en décembre 2015). D'autres possibilités
s'ouvriront avec les élections au Royaume-Uni où l'on espère que
la Coalition syndicaliste et socialiste (TUSC) parviendra à faire un
bon score, et la possibilité de chute prochaine du gouvernement en
Belgique, en plus de toutes les autres luttes qui continuent de
manière quotidienne. Même si de nombreuses questions restent
ouvertes quant à l'avenir de ces mouvements, vu leurs caractère
limité sur le plan idéologique ou de la lutte, les mouvements en
Grèce, en Espagne et en Belgique sont en ce moment de grandes
sources d'inspiration qui pourraient servir d'exemple à de nombreux
jeunes et travailleurs dans toute l'Europe.
L'Afrique : des mouvements qui s'organisent
Au
Nigeria, la baisse du cours du pétrole sur le marché international
sert de prétexte à la classe dirigeante parasite pour tailler dans
les budgets publics et forcer la population à de nouveau se serrer
la ceinture. Comme si la population avait bénéficé de la hausse du
cours auparavant ! La bourgeoisie nigériane est effrayée à
l'idée de voir une contestation s'organiser à une échelle de masse
et nationale, c'est pourquoi elle a utilisé de tous les moyens
légaux pour finalement interdire la candidature du Parti socialiste
du Nigeria (dirigé par les camarades du CIO dans ce pays) aux
élections générales du mois prochain. Ils préfèrent voir leur
pays pillé et déchiré par le Boko Haram en pleine croissance
qu'une force socialiste combative apparaitre pour unifier le peuple
dans un combat uni contre l'impérialisme, la misère et le bradage
des richesses nationales.
En
Afrique du Sud, nos camarades continuent leur lutte pour la
refondation d'une nouvelle lutte avec le Parti ouvrier et socialiste
(Wasp), fondé par les familles des mineurs de Marikana et qui a déjà
une grande influence parmi les ouvriers métallurgistes, les
manœuvres des plantations et les comités de quartier en lutte
contre les péages routiers, les délestages et les coupures d'eau.
La montée en puissance du parti de Malema, les Combattants pour la
liberté économique, dont le programme est largement copié du
nôtre, a ôté au Wasp ses perspectives électorales pour le moment,
mais cela ne l'empêche pas de militer activement et de s'implanter à
travers le pays. L'expulsion de l'Union nationale des métallurgistes
d'Afrique du Sud de la Cosatu (Congrès des syndicats
sud-africains), le plus grand syndicat du continent africain, pour
avoir trop ouvertement critiqué la direction corrompue de cette
coalition syndicale qui soutient l'ANC au pouvoir, devrait ouvrir la
voie à des développements très intéressants.
Au
Burkina, la jeunesse et les travailleurs radicalisés ont chassé le
dictateur détesté Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans
suite à un meurtre sinistre. Même si la tête de l'État bourgeois
a été accaparé par un nouveau régime pro-impérialiste nous
devons être clair que le balayage de Blaise n'était qu'une première
étape dans la révolution au Burkina. La liberté d'expression,
d'organisation et de réunion nouvellement retrouvée permet aux
militants de se regrouper et de préparer la deuxième étape. Le CIO
fera tout pour intervenir dans ce processus.
Ailleurs
en Afrique, de nombreux pays connaitront des élections cette année
et toute une série de « troisièmes mandats » sont en
train d'être préparés. L'impérialisme insiste pour que les
présidents du Bénin, du Congo-Brazza, du Burundi, etc. quittent le
pouvoir à la fin de leur deuxième mandat, et ces présidents – tout
comme Blaise à un moment – prennent le peuple à partie et
font toute une série de discours subitement « nationalistes »
en se plaignant que l'impérialisme veut lui enlever leur président
bien-aimé. Mais si l'impérialisme veut voir la fin de ces chefs
d'État, ce n'est pas pour les punir de ne pas avoir voulu collaborer
avec lui, mais parce qu'il est inquiet de voir de nouveaux mouvements
populaires de masse se développer et l'instabilité se propager à
toute l'Afrique, au moment même où ce continent lui apparait comme
le dernier au monde où il peut encore investir pour tirer des
profits.
La
Côte d'Ivoire : malgré les drames et le chaos, un bon
début d'année pour le RDR
En
Côte d'Ivoire, l'année s'annonce plutôt chargée en termes de
surprises en tous genres. C'est d'abord le meurtre de sang-froid du
jeune Macky Fall par un magistrat proche de la présidence – un
jeune dont le seul « crime » est de s'être trouvé au
mauvais endroit au mauvais moment. Un petit drame mais qui pourrait
avoir des répercussions en haut lieu.
Parallèlement
à cela, dix mois avant les élections, deux des principaux
partis du pays sont plongés dans la crise. On est particulièrement
en droit de s'interroger sur l'avenir du FPI, tandis que le PDCI est
tiraillé entre sa loyauté avec le RHDP et l'opportunisme électoral.
À
ce propos, même si nous fondons un petit espoir sur KKB, qui a le
potentiel de devenir un orateur « jeune » au discours
populiste et capable de fédérer derrière lui les mécontents des
trois grands partis. L'intérêt de sa candidature provient essentiellement du fait qu'elle nous semble la plus à même d'entrainer une dynamique sociale capable de rassembler les militants de la société civile et de susciter des débats enrichissants. Cependant, il n'est pas encore clair quel sera le
contenu de son discours ni pour qui il travaille réellement. Le fait
qu'Essy Amara et Charles Konan Banny se présentent en même temps que lui pourrait toutefois le
contraindre à adopter un discours plus « jeune » et plus
radical.
Amara
a cependant un certain potentiel en tant que représentant d'une
certaine nostalgie de la période Houphouët, mais pas le même
potentiel d'un mouvement autour de sa candidature que KKB.
Enfin, nous ne croyons pas trop à la candidature de Banny et ne
pourrons jamais la soutenir, lorsqu'on sait que ce monsieur est
complètement mouillé dans toute une série de scandales de
corruption et de collaboration avec le régime Ouattara – l'échec
de sa « Commission vérité, blablabla » n'étant que la
dernière histoire en date.
Pendant
ce temps, le RDR poursuit son petit bonhomme de chemin, fier de ses
quelques réalisations et s'accrochant au pouvoir avec la même
arrogance, malgré les petits couacs qui ne présagent rien de bon
pour l'avenir, telle que les récentes révoltes des FRCI qui étaient
pourtant considérés comme acquis à sa cause, malgré la gifle qui lui a été infligée par les étudiants de l'université de Cocody et qui l'ont forcé à muter le détesté ministre Bacongo, malgré les plaintes
de la part de ses militants et malgré les scandales tragiques qui
émaillent régulièrement l'actualité (on se souvient encore du
suicide public de Mme Mandjara Ouattara en mai 2014,
ou du décès d'Awa Fadiga au CHU de Cocody).
En fait, le
régime Ouattara sort véritablement renforcé en cette fin d'année :
il ne s'agit pas que d'un pont, mais également de « petites
choses » telles que la victoire de la lutte contre ébola, la
baisse du prix du carburant, l'achèvement de telle ou telle
autoroute, la rénovation de pistes de brousse, la construction
massive de logements, le bouclage de nombreux projets
d'industrialisation, d'agriculture ou d'exploitation minière, les
premiers pas en vue d'installer un métro à Abidjan, (ainsi qu'un
nouvel entraineur pour les Éléphants)… et puis tout simplement,
le fait que la vie a bel et bien repris son cours en Côte d'Ivoire.
Même
si cette vie est loin d'être parfaite et facile, même si de
nombreuses promesses et objectifs du gouvernement n'ont pas été
accomplies, même si les ministres du gouvernement s'engraissent
fortement au détriment du peuple, même si beaucoup de ces projets
ne profitent qu'à certains Ivoiriens et, surtout, à certains
patrons étrangers, et même si malgré toutes les réalisations
intéressantes aux yeux des capitalistes et purement symbolique, le
peuple, humilié, souffre et n'est pas content.
La
gauche ivoirienne en désarroi
Pendant
ce temps, la gauche est plongée dans le désarroi. Si Affi a fini de
se discréditer aux yeux de l'immense majorité du FPI, les seuls
arguments qui lui sont offerts par les « pro-Gbagbo »
sont d'ordre purement personnel et formel. Les réponses d'Affi ne volent pas
très haut non plus. On parle de tricheries, de falsifications, de
mensonges, de trahisons, de « C'est pas moi c'est pas lui », une véritable bagarre de cours de récréation.
Le spectacle est déplorable et on se serait attendu à bien mieux de
la part de « grands intellectuels panafricanistes ».
Pendant
ce temps, le parti refuse toujours de reconnaitre sa défaite de 2010
(nous parlons de la défaite de la révolution ivoirienne dans son
ensemble, pas de tels ou tels résultats électoraux à propos
desquels on ne connaitra sans doute jamais la vérité) ni de se
pencher sur les raisons de cette défaite, préférant accuser le
camp Ouattara et la France, satisfait de se draper dans sa « victoire
morale ». Aucun débat idéologique, aucune formation
politique, le mot « socialisme » est mis aux oubliettes.
Du
côté des Patriotes, leur leader Blé Goudé poursuit sa
carrière de populiste petit-bourgeois à La Haye. Il s'est à
présent mué en « conseiller en communication politique »
et ses discours sont toujours aussi vides de sens qu'ils ne l'étaient
auparavant.
Dernier
espoir en date de la résistance sociale, la Coalition des indignés de
Côte d'Ivoire s'est malheureusement laissée piéger dans une logique
jusqu-au-boutiste face à la répression du régime et se vide chaque
jour un peu plus de sa substance de départ pour se concentrer sur des
thématiques abstraites, étiquetées politiquement, avec un « activisme » qui fuit le débat idéologique et qui plus est empêche le rassemblement des différentes composantes de la coalition (et le ralliement de nouvelles composantes),
malgré les avertissements et les plaintes de la part des proches collaborateurs,
dont le CIO-CI. Nous avons notamment réclamé une AG préparée suffisamment longtemps à l'avance afin de regrouper les militants et d'avoir un débat quant à l'orientation de la coalition, mais sans recevoir de réponse. Pour ces raisons, nous avons préféré mettre sur
« pause » notre collaboration avec la Cici. Nous espérons cependant rester en bons termes avec les dirigeants de la Cici et pouvoir reprendre notre collaboration aussi rapidement que possible.
Vers
une refondation de la lutte sociale
Car
ce ne sont pourtant pas les opportunités de lutte qui manquent dans
le pays : les nombreux problèmes dans l'enseignement, le
chômage persistant, la cherté continue de la vie, les problèmes de
transport, de logement, d'accès à l'eau et à l'électricité… Le
potentiel est là pour la constitution d'une grande plateforme de
lutte autour de ces différents thèmes, ou du moins d'une série de
différentes campagnes de lutte ciblée autour de chacun de ces
thèmes, qui regrouperait l'ensemble de la classe des travailleurs,
des jeunes et des pauvres de Côte d'Ivoire, quelles que soient
leur appartenance politique, leur religion, leur ethnie ou leur
origine.
C'est
pourquoi le CIO-CI milite pour le lancement d'une plateforme de lutte
pour un enseignement démocratique, gratuit et de qualité financé
sur fonds publics uniquement, qui regrouperait l'ensemble des
enseignants, des élèves, étudiants et parents d'élèves dans le
primaire, le secondaire et le supérieur, dans le privé et dans le
public. C'est pourquoi le CIO-CI cherche également à construire une
plateforme de jeunes en lutte pour l'emploi aux côtés de diverses
associations de jeunes chômeurs et de jeunes paysans.
Il
est vrai que la répression limite notre activité, mais n'oublions
pas que c'est cette même répression féroce qui a forcé le Parti
ouvrier social-démocrate de Russie (dirigé par Lénine) à bâtir
une structure militante solide, rôdée, éprouvée et prête à tous
les sacrifices. C'est cette structure, qui devient plus tard le parti
bolchévique, qui a été la seule à guider son peuple à la prise
du pouvoir, une fois le moment venu, via des « soviets »
(= « agoras » en russe) véritablement populaires et
démocratiques (au contraire du cirque que nous avons pu voir dans la
plupart des agoras et grins en Côte d'Ivoire). Bien au
contraire des dirigeants des partis socialistes qui s'étaient
développés dans le cadre de paisibles démocraties et qui finirent
par s'embourgeoiser et trahir le prolétariat à la première
occasion.
Car
à toute chose malheur est bon. La crise au sein du FPI a au moins un
aspect positif : elle est en train de pousser de nombreux
militants à se questionner par rapport à la ligne idéologique
suivie par le parti et par rapport à la manière de refonder un
mouvement de lutte de masse. Cela fait longtemps que le CIO-CI a
pointé du doigt les manquements à la tête de ce parti. Nos
prévisions s'avèrent vérifiées : la direction a fait son
temps et il revient maintenant à la base radicalisée du parti de
prendre l'initiative. Soit cette base parvient à chasser la
direction petite-bourgeoise du parti (qu'elle soit pro-Affi ou
pro-Gbagbo) et à refonder le parti, soit elle se verra contrainte de
quitter le FPI pour fonder quelque chose de nouveau. En tout cas,
d'ici là, nous espérons pouvoir entrer en contact et former une
grande partie de ces militants dans l'idéologie antiimpérialiste et
socialiste véritable, pour pouvoir discuter avec eux des méthodes
de lutte et d'organisation qui selon nous s'imposent aux
révolutionnaires vrais : c'est-à-dire la théorie et la
pratique du marxisme non dénaturé.
C'est
pourquoi, 2015 devrait être pour nous l'année de toutes les
surprise sur le plan politique, qui pourrait également signifier la
fin définitive d'une ère, celle de la tripartite FPI-PDCI-RDR. En cela, la Côte d'Ivoire ne ferait que rejoindre la tendance mondiale qui est à la remise en question de tous les statu quo politiques du passé.
Cette année devrait être une année de développement de notre cellule sympathisante du CIO en Côte d'Ivoire, avec, nous l'espérons, la publication d'une brochure et l'organisation d'un camp de formation international ouest-africain et bilingue, en plus de nombreuses discussions, réunions et efforts de construction dans divers mouvements.
Cette année doit être une année de débats, de formation et de préparation intenses pour les militants de diverses structures pour tirer les leçons de l'échec de la première révolution ivoirienne et pour entamer sérieusement la réorganisation de la lutte sociale en Côte d'Ivoire, en vue de la construction d'une nouvelle force politique et sociale de masse capable de diriger la deuxième révolution ivoirienne qui viendra certainement après 2015.
Cette année devrait être une année de développement de notre cellule sympathisante du CIO en Côte d'Ivoire, avec, nous l'espérons, la publication d'une brochure et l'organisation d'un camp de formation international ouest-africain et bilingue, en plus de nombreuses discussions, réunions et efforts de construction dans divers mouvements.
Cette année doit être une année de débats, de formation et de préparation intenses pour les militants de diverses structures pour tirer les leçons de l'échec de la première révolution ivoirienne et pour entamer sérieusement la réorganisation de la lutte sociale en Côte d'Ivoire, en vue de la construction d'une nouvelle force politique et sociale de masse capable de diriger la deuxième révolution ivoirienne qui viendra certainement après 2015.
Bonne
année à tous ! Bonnes luttes ! Vive le socialisme vrai !
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